Non, M. Sarkozy n’est pas une victime, et oui, les médias soutiennent les diversions de la droite

La presse, qui, faut-il le rappeler, ENCORE ET TOUJOURS, appartient aux amis de M. Sarkozy, ose le présenter depuis quelques jours, comme une « victime » d’une cabale à la fois « gauchiste » et judiciaire. Or, à partir du moment où M. Sarkozy a été battu à l’élection présidentielle, il a perdu son immunité présidentielle. La Justice et les juges ont donc le droit de l’auditionner, comme de l’écouter – ce qu’ils ne manquent pas de faire faire pour des dizaines de milliers de personnes dans notre pays, où les citoyens sont très « écoutés » par de tels services – ils ne le sont pas vraiment par les élus… A l’occasion de ces écoutes, les juges concernés ont découvert que, lorsqu’il était président, M. Sarkozy s’est servi de ses facilités en tant que Président pour avoir des informations sensibles, et il ne l’aurait pas une seule fois. La séparation des pouvoirs n’intéresse pas les médias, qui, la plupart du temps, ont en tête un beau régime fasciste où il n’y aurait pas de contradictions. La presse amie le présente comme une victime et soutient l’opération « Diversion » de la droite, opération permanente sur tous les sujets. Les citoyens en ont assez de ces médias de propagande qui ne font aucun travail sur le fond, qui diffusent seulement leurs commentaires de prétendus experts, et qui travaillent chaque jour, concrètement et idéologiquement, contre la démocratie. Il faut donc rappeler que lorsque nous sommes sérieusement interrogés sur nos médias nationaux, leurs « informations », leur crédibilité, la majorité d’entre nous stigmatisent leur superficialité et leur servilité – et que dans le même temps, les Aristocrates parisiens qui dirigent ces mêmes médias n’ont que faire de ce sentiment et de ce rejet. Nous sommes les seuls responsables de leur impunité. Il faut commencer par ne pas ou ne plus acheter ces torchons.

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