Annie Lacroix-Riz : Révolution d’octobre et Révolution française

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L’état de notre canal (de Garonne), à Hure – VNF et le département sont responsables de

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Octobre 1917 et années suivantes, décrites et analysées par Pierre Laurent : comment le Communisme français a t-il pu en arriver là et allons-nous laisser faire les liquidateurs au Congrès Extraordinaire ?

Le discours de Pierre Laurent le 4 novembre 2017 pour le 100eme anniversaire de la révolution d’octobre a été peu discuté par les communistes. Pour la première fois depuis la mutation, il situe de nouveau le point de vue communiste du PCF de 2017 dans l’histoire communiste marquée par les « dix jours qui ébranlèrent le monde », celle de 1917. Le « nouveau communisme » proposé par la mutation et ses suites, était construit d’abord sur la mise en cause de 1920, conduisant à de multiples reprises à des propositions de changement de nom du parti. En célébrant la promesse de la révolution d’octobre, en situant notre projet aujourd’hui dans le fil de l’histoire des révolutions dont la révolution russe, Pierre Laurent cherche à refonder le projet communiste sur son origine. C’est un enjeu considérable pour le congrès prochain du parti communiste.

Oui, nous sommes le parti né en 1920, né de l’énorme impact de cette révolution des soviets qui ouvraient la voie à des sociétés dirigées par les travailleurs.

Pierre Laurent veut concilier cet ancrage révolutionnaire d’octobre avec les conséquences de la mutation engagée il y a bientôt 20 ans après des décennies de stratégie d’union de la gauche en échec. Il considère que les leçons de l’histoire ont été tirées il y a longtemps, mais en faisant abstraction des luttes de classes d’aujourd’hui, de la violence du capitalisme mondialisé, et des expériences réelles de la guerre que le capitalisme impose à toute expérience d’une autre société, il y a un siècle comme aujourd’hui. Pierre Laurent ne peut ainsi aller au bout de sa démarche d’ancrage dans la promesse d’octobre. Il faut absolument prolonger ce débat en grand.
La promesse d’octobre

Pierre Laurent introduit son discours en célébrant la « promesse d’octobre » qui conduit à « à réfléchir à l’actualité de l’idée de révolution aujourd’hui »

« En plein conflit mondial, il y a cent ans, le 20ème siècle s’est ouvert par une immense promesse : la Révolution d’Octobre. Une révolution qui revendique « le pain, la paix, la dignité »

Il place Octobre dans le temps long de l’histoire des révolutions, du mouvement ouvrier et du marxisme, des canuts à la commune de Paris et à la naissance du 1er mai à Fourmies. Il considère avec justesse que la révolution « n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein », mais une accélération qui « plonge ses racines dans le développement du mouvement ouvrier et de la pensée de Marx, tout au long du 19ème siècle et dans celle de Lénine au début du 20ème »

« Les journées d’octobre 1917 en Russie, ou celles de juillet 1789 en France, cristallisent des processus profonds, au cours desquelles se renforce et s’exprime la conscience populaire et politique de la nécessité de bouleverser les rapports sociaux. »

Il souligne la force d’octobre, qui

« ébranle jusqu’au tréfonds les logiques impérialistes d’asservissement des peuples et, par là même, les fondements du colonialisme comme instrument de domination des plus grandes puissances. »

et qui

doit, dès sa naissance, faire face à une lutte des classes internationale féroce.
Tout est fait pour écraser ce spectre rouge qui hante l’Europe

Mais pour lui, la promesse d’octobre s’est enlisée pour devenir un paradoxe…

« Bien sûr, aujourd’hui nous connaissons la suite, la logique de guerre imposée par les forces impérialistes coalisées, les tentatives de réforme de la Nouvelle Politique Economique (NEP) pour sortir de la crise et de la famine, la mort de Lénine, les promesses non abouties et puis, malgré l’essor économique, le processus émancipateur qui s’enlise dans un système contre- révolutionnaire, répressif, dictatorial et inhumain : le stalinisme. C’est le paradoxe du grand souffle de 1917. »

En quelques mots, il réduit ce qu’a été l’URSS a un système contre-révolutionnaire inhumain… et lui donne un nom bien connu : le stalinisme. comment affirmer « bien sûr, nous connaissons la suite » ? Car que connaissons-nous vraiment de l’URSS en-dehors du discours des contre-révolutionnaires, ceux qui ont imposé la guerre à la jeune révolution, qui ont tout fait pour en saper le développement, ceux qui en France criait « plutôt Hitler que le Front Populaire » et ailleurs « plutôt Hitler que l’URSS »… ceux qui ont mené la guerre froide imposant au pays qui avait le plus contribué à la victoire contre le nazisme une course aux armements suicidaire… Ce discours du « stalinisme » est celui du célèbre livre des 100 millions de morts du communisme, et ceux qui le tiennent ne font pas la différence entre octobre et le stalinisme !

Face à cette bataille de diabolisation du socialisme, nous avons été en difficulté entre des décennies de solidarité sans faille avec l’URSS et les contradictions, les hésitations dans la recherche de voies nationales au socialisme, face aux difficultés même du socialisme soviétique, de la démocratie socialiste, des contradictions entre socialismes avec le conflit sino-soviétique. Nous avons été constamment, acteurs, parties et parfois un peu rapidement juges, ce qui nous a alors privé du recul nécessaire, recul que nous avons aujourd’hui, car nous avons vécu et nous vivons des expériences diverses d’édification du socialisme.
Le stalinisme ?

Nous avons un urgent besoin de proposer notre propre analyse de ce qui s’est construit sous Staline, que nous ne pouvons résumer à un système inhumain :
– Que dire de Gagarine et des réussites technologiques de l’URSS ?
– Que dire du développement de l’espérance de vie de tous les soviétiques jusqu’en 1963, (voir cette petite comparaison du socialisme et du capitalisme
– Que dire des expériences soviétiques sur la biodiversité qu’on redécouvre aujourd’hui avec les jardins Vavilov ?
– Que dire de l’apport des conquêtes soviétiques aux conquêtes sociales dans le capitalisme occidental ?
– Que dire de l’apport de l’URSS aux luttes de décolonisation, malgré les débats nécessaires sur ses contradictions ?
– Que dire des conquêtes pour l’égalité des femmes, qui n’ont été remise en cause que par la restauration capitaliste !?
– Que dire de la construction d’une citoyenneté multi-nationale qui a fait vivre une incroyable diversité de peuples, de cultures, de nationalités, de religions et avait une telle force que 70% des soviétiques ont voté en 1990 pour le maintien de l’URSS… référendum violé par leurs dirigeants comme celui de 2005 en France !
– Qui a lu le livre « sovietica » de Irina Malenko qui nous parle de son pays comme d’un lieu de sécurité et de liberté, et qui témoigne des mensonges qu’elle découvrait en venant étudier à l’ouest ?
– Qui a lu l’étude de la polonaise Dorota Dakowska, qui révèle ce qu’était l’intervention occidentale au sein du socialisme pendant la guerre froide ?
– Qui a vu l’incroyable pièce de théâtre « je n’ai pas honte de mon passé communiste » de deux acteurs yougoslaves qui parlent du socialisme comme une incroyable liberté ?

Depuis des décennies, le capitalisme mondialisé a construit un discours totalitaire sur les expériences socialistes, dont la plus importante, la soviétique, mais aussi sur la yougoslave, la cubaine, la chinoise. Cette diabolisation du socialisme est faite pour nous interdire de penser aussi bien le socialisme, que ses déformations, et sa destruction.. Il est urgent de sortir de ce discours du « stalinisme inhumain ».

Il suffit d’ailleurs de discuter avec les militants communistes, avec les forces de gauche en Russie, comme avec les communistes cubains ou chinois, pour réaliser que ce discours est totalement occidental ! La délégation de communistes Français qui s’est rendue à Moscou pour le 100eme anniversaire de la révolution d’octobrepeut en témoigner, et invite à découvrir en urgence le livre de Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop « Staline, héros national ou tyran sanguinaire ».

Nous savons que le « stalinisme » a conduit à un échec, ne serait-ce que parce-que les dirigeants qu’il a mis au pouvoir après Staline, sont trop souvent devenus des gestionnaires corrompus d’un capitalisme revanchard et destructeur ! Cet échec a sans doute des dimensions économiques et sociales, mais il a évidemment des raisons politiques majeures, et il a produit au final la négation de la démocratie avec le non respect du référendum de 1991 !

Mais nous ne pouvons rien comprendre sans travailler une analyse marxiste réelle fondée non sur les discours médiatiques dominants, mais sur les faits. Cela suppose la coopération avec ceux qui ont vécu, construit, défendu le socialisme, ceux qui le 7 novembre 1991 manifestait sur la place rouge contre le capitalisme, découvrant que leurs dirigeants, et leur parti, les avaient trahis !
La leçon d’octobre ?

Sans ce travail sur l’histoire du socialisme, Pierre Laurent ne peut que produire une analyse ancienne, citant Georges Marchais qui évoquait en 1973 dans le défi démocratique, « la démocratie comme but et comme moyen de la révolution », et il considère, bien vite, que la leçon a été tirée…

Pour nous, communistes français, la leçon a été longue et douloureuse à tirer. Mais elle est tirée définitivement. Il n’y a pas de processus révolutionnaire abouti sans un développement ininterrompu de la démocratie, dans tous les domaines. Aussi âpre soit le chemin, la démocratie, l’action et la maîtrise consciente du processus politique par le peuple n’est pas négociable. C’est la condition de la réussite.

Or, Georges Marchais cherchait à juste raison une voie française au socialisme. A l’époque, il pouvait mettre de coté le coup d’état au Chili comme une « anomalie » historique dans le grand mouvement de progrès démocratique lié à l’alliance entre pays socialistes, non alignés, et luttes sociales des pays capitalistes, progrès historique qui allait connaitre son apogée avec la grande défaite des USA au Vietnam en 1975. Mais près de 50 ans après, nous savons que la contre-offensive du capitalisme mondialisé était en route et nous constatons que la violence de la bourgeoisie contre toute expérience démocratique, loin d’être un cas particulier chilien, est au contraire une loi générale. Une voie démocratique au socialisme ne peut donc être seulement électorale.

Pour les communistes, il n’y a pas de démocratie véritable dans le capitalisme, et à l’inverse, le communisme est nécessairement une démocratie réelle, concrète, qui va jusqu’au dépérissement de l’état comme instrument de domination d’une classe sociale. Mais si la démocratie est le but, peut-elle résumer le chemin ? Et de quelle démocratie parle-t-on ? de la démocratie électorale ? Maduro au Vénézuela tente de reconstruire une démocratie populaire. Il doit le faire en défendant les acquis de la révolution bolivarienne contre des milices fascisantes instrumentalisées par une bourgeoisie ayant le soutien total des USA. Maduro et le peuple bolivarien ont un besoin crucial d’armée et de police ! Pour retrouver la démocratie, il doit rompre avec les formes existantes de la démocratie vénézuélienne et réinventer sa constitution !

La démocratie dans un monde sans classes sociales marque la sortie de la préhistoire de l’humanité, mais dans une société de luttes de classe, la démocratie sans rapports de forces, sans mobilisation militante capable d’imposer des reculs à la bourgeoisie par la rue, par le blocage de la production des profits, jusqu’à, contrairement à ce que dit Pierre Laurent, « prendre le palais d’hiver » au moment où c’est nécessaire, c’est un renoncement à la révolution et un renoncement à la démocratie ! C’est un vieux sujet déjà pointé par celui qui allait porter la révolution Française jusqu’au bout, Robespierre, celui qui avait proposé l’abolition de la peine de mort mais qui, pour défendre la révolution contre les affairistes, disait « la terreur sans laquelle la vertu est impuissante, la vertu sans laquelle la terreur est funeste ».

On ne peut rien comprendre à l’échec démocratique du stalinisme sans le situer dans les conditions concrètes de la guerre dont la qualification de « froide » masque sans doute aujourd’hui son ampleur et sa force… On ne peut plus parler de révolution si on réduit la bataille démocratique à la bataille électorale. C’est une des grandes leçons d’octobre « tout le pouvoir aux soviets », et tant pis pour une assemblée constituante incapable de répondre aux exigences populaires !

Il faut donc approfondir les conditions de « l’action et la maîtrise consciente du processus politique par le peuple » dont Pierre Laurent dit qu’elle « n’est pas négociable ». Mais c’est bien cette maitrise consciente qui nous fait défaut depuis des décennies, et que toutes les stratégies du PCF n’ont pas réussi à construire. Nous avons un urgent besoin de tirer cette leçon là, celle de l’échec de l’union de la gauche, de l’échec du Front de Gauche, et plus globalement, de la réussite des opérations successives de reconstitution de sa domination par la bourgeoisie Française, de Mitterrand assumant le tournant de 1983, jusqu’à Macron en marche…
Alors aujourd’hui ?

En venant à notre projet actuel, Pierre Laurent le construit en opposition à un capitalisme mondialisé qui « n’est plus capable de porter les promesses d’épanouissement et d’émancipation humaine. »

Nous vivons une telle période, où se cherchent les voies de nouvelles révolutions des rapports sociaux-… Le capitalisme mondialisé est à la fois hyper puissant et dominateur, mais désormais miné par des contradictions dont l’ampleur le rende incapable d’assurer l’avenir et même à terme la survie de l’Humanité.

Il en conclut que « l’heure est venue d’œuvrer concrètement au dépassement de ce système ». Le capitalisme serait-il à bout de souffle ? Dans quel état était-il en 1917 miné par la guerre ? L’heure était-elle déjà venue ? Est-ce que chaque crise périodique du capitalisme sonne l’heure des révolutions ? Mais alors, qu’est-ce qui produit son incroyable capacité de se reconstruire ?

De fait, le capitalisme bouscule toujours l’ordre des choses sans autre souci que le profit permettant sa reproduction et sa domination. Pierre Laurent note qu’il ne répond à aucun des « grands enjeux du dépassement de ce système, le réchauffement climatique(…), le terrorisme(…), les trafics(…), la privatisation des richesses du travail(…) » et en déduit que « nous vivons bien le temps des révolutions. »

« Les savoirs explosent, la productivité du travail est exponentielle et la révolution numérique bouleverse la donne. L’ordre ancien craque car il paraît fou de n’utiliser ces immenses potentiels qu’au service d’une minorité mondiale de plus en plus restreinte mais de plus en plus indécemment riche et puissante. »

Cette affirmation d’un capitalisme dépassé, « fou », est pourtant le contraire de la citation de Marx que Pierre Laurent propose très justement…

« Le capital […] est en fait, dans son mouvement pratique, aussi peu déterminé par la perspective d’un pourrissement futur de l’humanité […] que par l’éventuelle chute de la Terre sur le soleil. Dans toute escroquerie financière, chaque actionnaire sait que la tempête arrivera un jour, mais chacun espère qu’elle tombera sur la tête de son voisin après que lui-même aura recueilli la pluie d’or et l’aura mise en sécurité. Après moi, le déluge : telle est la devise de tout capitaliste ».

Autrement dit, le capitalisme est un système qui ne cherche JAMAIS à répondre aux enjeux humains, ni au 21ème siècle, ni au 19ème ! Il ne connait qu’une loi, la sienne, celle du profit et de l’accumulation, peu importe les conséquences humaines ou écologiques.

L’expérience récente, notamment après la crise de 2008, puis violente économiquement que celle de 1929, montre que ce système a toujours la capacité de se réinventer, d’ouvrir de nouveaux marchés permettant de relancer le cycle de l’accumulation, de détruire aussi toujours plus de capital, la guerre n’en étant qu’un des moyens.

Le monde n’est pas au bord de l’abime, au contraire, comme le montre un test très utile sur la représentation du monde tel qu’il est au 21ème siècle avec le questionnaire du site gapminder.com, site d’un géographe fort utile pour connaitre et comprendre le monde et son histoire. Résumons ce qu’il nous révèle et dont en général, nous n’avons pas conscience :

La proportion de personnes vivant en très grand pauvreté a été divisée par deux depuis 20 ans, 80% des enfants de moins de 1 an sont vaccinés, le nombre de morts de catastrophes naturelles a été divisé par deux, la majorité des humains vivent dans des pays aux revenus moyens, les femmes de 30 ans ont eu 9 ans de scolarité en moyenne, presque autant que les 10 des hommes de 30 ans, 60% des filles des pays pauvres sont scolarisées, 80% des humains ont accès à l’électricité, l’espérance de vie moyenne d’un humain est aujourd’hui de 70 ans…

Ces données décrivent un monde qui s’est fortement amélioré socialement depuis 20 ans. Elles sont énormément dues à la Chine et donc au socialisme, mais pas seulement. Et pourtant, il est vrai que les pauvres des pays riches, comme les victimes des guerres de l’OTAN, comme la majorité des habitants de l’ex-URSS, ont connu eux une dégradation de leurs conditions de vie, depuis que la destruction de l’URSS a libéré le capitalisme mondialisé.

Non seulement le capitalisme n’est pas à bout de souffle, mais ce que perçoivent les militants en France dans les luttes sociales, dans les actions de solidarité, dans les efforts pour renforcer une organisation communiste, ce sont au contraire les difficultés de la période, les divisions qui affaiblissent le monde du travail, le succès des idées du capitalisme mondialisé du chacun pour soi, de la réussite individuelle, d’une charité qu’il faut limiter car « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». La révolution russe, comme toutes les révolutions, a été d’abord un immense soulèvement populaire, des soldats contre la guerre, des paysans pour la terre, des ouvriers pour leur dignité. Si la colère et des luttes existent bien en France, sont-elles à ce niveau d’ensemble de mise en mouvement de millions de gens dans toute la France ? un niveau qui permettrait de dire que nous connaissons « l’heure des révolutions » ? Les communistes devraient être honnêtes avec eux-mêmes et surtout avec le peuple. Nous en sommes loin.
La révolution ou les révolutions ?

Pierre Laurent n’évoque d’ailleurs pas le rapport des forces au plan social, mais reconnait la bataille idéologique conduite par la bourgeoisie.

« La révolution, les révolutions deviennent dès lors l’objet d’une bataille d’idées intense et renouvelée. Macron et les siens en ont conscience. Les révolutions, leur sens, se gagnent dans les têtes, dans la conscience politique de tout un chacun. »

Pourtant, il reste un mot absent de son discours alors même qu’il est au coeur de la bataille idéologique sur ce qui au fonds différencie une société capitaliste d’une autre forme de société…

« Qui décide ce que l’entreprise doit produire, où elle doit produire, de quelle façon, par quelles méthodes, en utilisant quelles matières premières, quelles énergies ?
De nouvelles formes de démocratie et d’appropriation sociale, participatives, coopératives, délibératives, doivent étendre considérablement le champ actuel des pouvoirs populaires. »

Mais comment poser la question de la démocratie dans la vie économique sans poser la question de la propriété des grands moyens de production et d’échange… ? Comment ne pas voir que ce qui freine l’appropriation sociale même dans l’économie sociale et solidaire, c’est bien justement d’être dans une société ou l’intérêt privé domine parce-que l’économie est principalement privée, et de plus en plus avec les privatisations accumulées par les gouvernements de gauche et de droite, parfois même avec des ministres communistes !

Pourquoi alors ne pas dire clairement qu’au cœur de notre projet de société, il y a les nationalisations qui exproprient les grands intérêts privés du cœur de l’économie et qui créent les conditions nouvelles d’une réelle appropriation sociale ? Ce mot absent du discours de Pierre Laurent est pourtant dans toutes les têtes quand une restructuration violente détruit un site industriel en France, quand le grand monopoly du capitalisme mondialisé brade de grands groupes construits autour des grands services publics de transport ou d’énergie… Ce mot nationalisation caractérise historiquement le socialisme comme phase de transition. Il ne dit pas tout, mais sans lui, comment parler de révolution, comment parler d’une autre société, si la grande bourgeoisie a conservé tous ses pouvoirs économiques ?

Cela rejoint la question démocratique. Une démocratie véritable est-elle possible si les détenteurs de capitaux restent dominants dans l’économie ?

Cela rejoint aussi la question de la nature de la révolution. Pierre Laurent joue beaucoup sur le terme, parlant d’évolution, de révolutions au pluriel, mêlant ainsi la révolution au sens de la promesse d’octobre avec les révolutions dont les médias nous parlent, numérique, écologique, humaine…

La révolution aujourd’hui est multiforme et elle ne se résume pas à la seule conquête du pouvoir d’Etat, aussi important soit cet enjeu, à la condition de repenser ainsi très profondément la formation de l’Etat.

En construisant des services publics, en créant la Sécurité sociale, les colonies de vacances, le tourisme social, la politique du logement social…, les communistes ont œuvré à la révolution contre les pouvoirs du capital.

Il est d’ailleurs étonnant de ne pas inclure dans cette liste les nationalisations de l’énergie, des usines Renault, du rail…? Pourquoi les oublier ?

Le manque d’analyse des obstacles sur lesquels ont butté les communistes soviétiques conduit à ne pas étudier les obstacles sur lesquels nous buttons dans un pays capitaliste mondialisé dominant, et conduit à exclure la question clé du pouvoir, et notamment du pouvoir sur l’économie, le système bancaire, la monnaie.

Pierre Laurent n’analyse ainsi jamais l’affrontement nécessaire pour savoir qui dirige la société, appelle aux initiatives à tous les niveaux, mais sans aider à comprendre comment arracher réellement des pouvoirs à une bourgeoisie qui les défendra becs et ongles.

Nous voulons, en multipliant les initiatives de solidarités concrètes, les espaces citoyens de délibérations, les fabriques solidaires, libérer toutes les énergies démocratiques, leur donner sens et possibilité de s’associer.

Faire révolution aujourd’hui, c’est donc pousser en avant tous les potentiels émancipateurs dans la société, dans le travail, dans l’affirmation des individus, dans le recul des processus de confiscation des richesses, dans la démocratie.

Ce serait un

« processus de long terme qui se développera probablement de manière inégale et diverse à l’échelle de la planète, mais avec des dimensions internationalistes et mondiales de plus en plus fortes. »

Oui, comme il le faisait remarquer en introduction, une révolution s’inscrit toujours dans un processus de long terme, mais en est ce moment d’accélération ou le pouvoir dominant bascule, d’une classe sociale à une autre, de la féodalité à la bourgeoisie, de la bourgeoisie à la classe des travailleurs. Et ce moment d’accélération doit nécessairement faire face à la violence de cette bourgeoisie, du capitalisme mondialisé dominé par l’OTAN, ses services secrets, ses géants du numérique qui nous connaissent jusqu’à nos vie privées…

On ne peut penser la révolution dans les conditions de la France sans prendre à bras le corps toutes ces questions concrètes, en tirant les leçons de l’échec de décennies d’électoralisme à gauche, en reconstruisant le lien entre luttes sociales partout et projet de changement de société.

On ne peut penser à la révolution dans les conditions de la France aujourd’hui sans souligner le caractère spécifique du niveau national. Pierre Laurent dit que dans « ce monde interdépendant qui est le nôtre, cette bataille des pouvoirs se mène à toutes les échelles, locale, nationale, européenne, mondiale.! ». Certes, mais le 20ème siècle a appris aux communistes qu’il est une échelle spécifique aux révolutions, le cadre national dans lequel s’organise, encore aujourd’hui, la domination de la bourgeoisie, niveau où sa domination doit être mise en cause. Car chacun comprend bien qu’au niveau local, on ne peut que résister, et qu’au niveau européen ou mondial, que peser pour les coopérations et la solidarité. Mais ce n’est pas pour rien que Macron aggrave les attaques contre les droits des travailleurs, des locataires, des collectivités, en défaisant des lois nationales et non pas des directives européennes ! L’objectif de la révolution doit être de disputer à la bourgeoisie le pouvoir d’état, pour permettre de lui disputer son pouvoir économique, local comme mondial…

Il faut alors proposer une autre conclusion au discours de Pierre Laurent qui écrit :

En 2017, face aux défis gigantesques qui s’additionnent, il est temps qu’une implication populaire durable, et non seulement insurrectionnelle, pousse et prolonge dans tous les domaines, par la conquête citoyenne permanente, les processus révolutionnaires qui cheminent et se cherchent.

Cette implication, c’est ce que nous nommons « Le communisme de nouvelle génération »…

Voila ce que nous pourrions proposer :

En 2017, face aux défis gigantesques qui s’additionnent, il est temps qu’une mobilisation populaire organisée durablement, pas seulement électorale, mais citoyenne, sociale, économique, politique, pousse et prolonge dans tous les domaines les processus révolutionnaires qui cheminent et se cherchent dans les contradictions du capitalisme, jusqu’à conquérir le pouvoir d’état.

Ce mouvement doit construire la capacité du peuple à s’organiser pour diriger, de l’atelier et du quartier jusqu’au sommet de l’état, et imposer ses propres intérêts, contre les intérêts des bourgeoisies, du capitalisme mondialisé, contre tous les corporatismes et bureaucraties et leurs intérêts privés venant mettre en cause l’intérêt général.

Ce mouvement que nous appelons communisme, doit faire grandir l’exigence d’une autre société, d’une société socialiste aux couleurs de la France, internationaliste, démocratique, imposant un autre monde dans la coopération et le développement commun.

Pierre Laurent appelle à « La ré-invention du Parti communiste, pour en faire une force capable d’affronter ces défis, (…) condition de sa fidélité à son idéal révolutionnaire. ».

Pour être cet évènement, ouvrir en grand ce chantier historique, le prochain congrès réinventer les repères de notre idéal révolutionnaire : enracinement dans les entreprises au cœur des contradictions entre travail et capital, choix de classe affirmé pour construire le rassemblement populaire, nécessité d’un parti organisation de terrain, tourné vers l’action et l’éducation populaire, réaffirmation de notre ancrage internationaliste, contre les institutions du capitalisme mondialisé, y compris européenne, contre l’OTAN, affirmant le projet d’une France souveraine ouverte au monde multi-polaire et s’appuyant sur les succès des socialismes existants pour faire reculer les forces militaristes, et imposer la paix.

Faire Vivre le PCF : http://lepcf.fr/Pierre-Laurent-et-Octobre-1917-un-enjeu-essentiel-du-congres-du-PCF

 

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Le KKE (parti communiste de Grèce) rend hommage à la Révolution de 1917

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Elections Législatives de la 12ème circonscription, deuxième tour

Les communistes de la section La Réole Monségur, et d’autres communistes, nombreux, des trois autres sections, ne voteront pas dimanche, notamment pour la liste FI. Nos raisons sont à la fois nationales et locales.

  • M. Mélenchon a avoué vouloir « remplacer » le PS : c’est un Mitterrand bis, en plus brutal, sectaire. Selon le jour, il vous insulte ou exige de vous un soutien total et inconditionnel.
  • Le candidat titulaire de la FI est un opportuniste errant. Pour cela, il a même été exclu du PG pendant un an – mais au bout d’un an, en décembre 2016, toute honte bue, il est revenu dans le PG, et comme la FI est un faux-nez du PG, il a été « choisi » pour être le candidat de la FI. C’est pourquoi nous n’avons aucune confiance en ce genre de caméléons.

Nous sommes ulcérés que des dirigeants communistes, sans écouter ni solliciter régulièrement les adhérents du PCF, puissent décider à quatre ou cinq, de soutien, à tel candidat, à telle liste.

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Un appel pour une juste Mémoire de « la Révolution d’Octobre » 1917, de l’Histoire soviétique

« A l’approche du 100ème anniversaire du 7 novembre 1917, tout se passe comme s’il s’agissait surtout, pour certains milieux politico-médiatiques cautionnés par certains universitaires, d’en présenter une version grossièrement manichéenne, teintée d’acharnement anticommuniste, anti-bolchevik et antisoviétique. Non seulement Octobre n’aurait été qu’un « putsch » bolchévique interrompant l’aimable cours démocratique initié par la Révolution russe de février, non seulement les bolcheviks n’auraient joué aucun rôle important en février 1917, non seulement l’immense soulèvement prolétarien et paysan qui prépara, ponctua et suivit le 7 novembre 1917 n’aurait pas comporté de caractère authentiquement démocratique, populaire et socialiste, non seulement ses suites se seraient révélées tout uniment catastrophiques pour la Russie et pour l’humanité, mais tout ce processus se serait déroulé – de même que la construction ultérieure de l’URSS – dans un contexte purement russe et chimiquement pur, quasi exempt d’interventions impérialistes furieuses, de défense sanglante et exacerbée de leurs privilèges par les classes dépossédées, d’écrasement brutal de la révolution ouvrière en Allemagne, puis de montée du fascisme, du nazisme, du franquisme et des militarismes, du Japon impérial à l’Europe occidentale (Hongrie, Italie, Espagne…). Les signataires du présent texte sont (…) « 

L’appel/pétition peut être signé sur cette page : http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/appel-petition-approche-objective-ouverte-contradictoire-de-revolution-russe-a-lapproche-100eme-anniversaire-de-revolution-doctobre-1917/

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M. Mélenchon et la FI – merci d’avoir tombé le masque, et Adieu !

Les membres de la section PCF la Réole Monségur n’ont nullement été surpris, ni par la stratégie de M. Mélenchon, de ses amis, ni par les propos inadmissibles qu’il tient régulièrement contre notre parti, contre certains de ses membres. Nous avions alerté les camarades sur le fait qu’un social-démocrate PS n’est pas fiable, quand il n’est pas dangereux. Ce n’est pas un hasard si M. Mélenchon fait de M. Mitterrand son modèle. Mitterrand, c’est Machiavel, et un anti-communiste qui, dès qu’il en a eu l’occasion, a renié son accord qui l’a porté à la présidence de la République en 1981, pour se tourner vers ses vrais amis, la droite et l’extrême-droite, politiques, économiques. L’aveu de M. Mélenchon, sur le fait qu’il veut « remplacer le PS » (tout est dit…), et sa pratique, qui entend laminer le PCF (hélas, aidé par des membres du Parti), sont désormais des évidences pour tous, et notamment pour les Communistes. L’incitation, contraignante, à faire de lui notre candidat, à la fin de l’année 2016, par la direction, a été une faute, supplémentaire. Désormais, nous ne perdrons plus de temps avec ces « apôtres du rassemblement », en fait, de notre écrasement et disparition. Nous en avons assez que des membres et dirigeants du PCF fonctionnent à « la bonne intention », et, parce que tel ou tel déclare telle ou telle « valeur », tel ou tel mot d’ordre général et creux, se voit soutenu par des dirigeants qui twittent plus vite que leur ombre, mais qui n’ont aucune contribution aux luttes réelles du prolétariat en France. Des « camarades » n’ont aucune connaissance, aucune volonté, aucune amitié, ni pour le Communisme, ni pour les Communistes. Ils doivent en tirer les conséquences. Nous ne les laisserons plus abîmer le Parti des célèbres et des moins célèbres Communistes, qui lui ont tant donné, qui en font la première ou l’une des premières organisations politiques du pays.

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1er Juillet à Biganos, la Fête des Communistes de

2017 Fête des Communistes Biganos 1er 07 2017

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Attentat de Manchester : Monsieur le Président, cessons de suivre comme des moutons les USA et l’OTAN et agissez vraiment contre Daesh

Un nouveau carnage : partout à travers le monde, les civils payent de leur vie la fausse guerre des fascistes. Ils font semblant de se détester, mais ce sont nos enfants qui, à Manchester comme à Paris, à Bagdad comme à Mossoul, qui sont visés et assassinés par ces salauds et ces porcs. Pour nourrir leur ogre militaro-industriel, les Etats-Unis ont créé des désastres et, contre les monstres qui en sont nés, vendent des armes, en soutenant partout le fascisme. A Manchester, un déchet humain s’est fait exploser, et a assassiné des dizaines de jeunes. Ces derniers mois, les Occidentaux ont fait semblant de lutter contre Daesh. A plusieurs reprises, les Etats-Unis ont apporté une aide directe ou indirecte à ces assassins, en attaquant l’Etat syrien. La France prête à son concours à cette folie et à ces crimes. La tête du serpent est toujours vivante, et, son venin instillé dans ses zombies hypnotisés, des massacres ont lieu, régulièrement. Oui, il faut écraser Daesh – monstre que vous avez créé, mais pour cela, il faut cesser d’attaquer la Syrie, de soutenir une Turquie fourbe, de vouloir attaquer l’Iran – pour créer de nouveaux désastres supplémentaires. Entre des dirigeants occidentaux dangereux et des dirigeants de Daesh fous, la complicité est factuelle. Arrêtez, stop !

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A l’Armée des Ombres (JNR), la cellule du PCF Bruges-Le Bouscat rend hommage à toutes et tous, à Joseph Epstein, samedi 27 mai

La cellule du Parti Communiste Français de Bruges-Le Bouscat organise comme chaque année une cérémonie pour rendre hommage à l’Armée des Ombres à l’occasion de la Journée Nationale de la Résistance, 

Le SAMEDI 27 MAI 2017, à 16 heures 30 devant le Monument aux morts du Bouscat.

Nous rendrons aussi hommage au Conseil National de la Résistance, à ses fondateurs ainsi qu’à son programme.

Comme chaque année, la Cellule communiste rendra hommage à la mémoire d’un des chefs de FTP-MOÏ, Joseph EPSTEIN.

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La différence entre les élections des régimes bourgeois et des démocraties populaires – voir la place du MEDEF dans le gouvernement et la majorité actuels

« Les élections générales se font également dans un certain nombre de pays capitalistes, dits démocratiques. Mais dans quelles conditions s’y font-elles ? Au milieu des collisions de classes, de l’hostilité des classes, cependant que les capitalistes, les grands propriétaires fonciers, les banquiers et autres requins du capitalisme exercent une pression sur les électeurs. De telles élections, fussent-elles générales, égales, secrètes et directes, on ne saurait les dire parfaitement libres, parfaitement démocratiques.

Chez nous, dans notre pays, les élections se font au contraire dans des circonstances absolument différentes. Ici point de capitalistes, point de grands propriétaires fonciers ; par conséquent, point de pression exercée par les classes possédantes sur les non-possédantes. Les élections se font chez nous dans une atmosphère de collaboration entre ouvriers, paysans, intellectuels, dans une atmosphère de confiance réciproque, je dirais même d’amitié réciproque, parce que nous n’avons pas de capitalistes, ni de grands propriétaires fonciers, ni d’exploitation, et il n’est personne à proprement dire pour faire pression sur le peuple, pour fausser sa volonté.

Voilà pourquoi nos élections sont les seules au monde qui soient véritablement libres et véritablement démocratiques. (Vifs applaudissements.)

De telles élections libres et véritablement démocratiques n’ont pu naître que du triomphe de l’ordre socialiste ; que du socialisme qui, chez nous, n’est plus simplement en construction, mais est déjà entré dans les habitudes, dans la vie quotidienne du peuple. Il y a quelque dix ans, on pouvait encore discuter sur la question de savoir si l’on peut ou non édifier chez nous le socialisme. Maintenant cette question ne se discute plus. Maintenant, c’est une question de faits, une question de la vie vivante, des us et coutumes qui pénètrent toute la vie du peuple. Nos fabriques et nos usines marchent sans les capitalistes. La direction du travail est assurée par des hommes issus du peuple. C’est ce que l’on appelle chez nous le socialisme en action. Nos champs sont cultivés par les travailleurs de la terre, sans les grands propriétaires fonciers, sans les koulaks. La direction du travail est assurée par des hommes issus du peuple. C’est ce que l’on appelle chez nous le socialisme dans la vie ; c’est ce que l’on appelle chez nous la vie libre, socialiste.

Et c’est sur cette base justement que sont nées les nouvelles élections, véritablement libres et véritablement démocratiques, sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Dès lors comment ne pas vous féliciter à l’occasion de la fête du peuple, à l’occasion des élections au Soviet suprême de l’Union soviétique ! (Ovation enthousiaste de toute la salle.)

Je voudrais ensuite, camarades, vous donner un conseil, un conseil de candidat-député à ses électeurs. Si l’on prend les pays capitalistes, on y voit s’exercer entre députés et électeurs des relations originales, je dirais même, assez singulières. Tant que dure la campagne électorale, les députés flirtent avec les électeurs, sont aux petits soins pour eux, leur jurent fidélité, leur prodiguent une foule de promesses. C’est à croire que les députés dépendent entièrement des électeurs. Sitôt les élections terminées et les candidats devenus députés, les relations changent du tout au tout. Au lieu de la dépendance des députés vis-à-vis des électeurs, c’est leur entière indépendance. Pendant quatre ou cinq ans, c’est-à-dire jusqu’aux nouvelles élections, le député se sent absolument libre et indépendant du peuple, de ses électeurs. Il peut passer d’un camp à l’autre, il peut dévier du droit chemin dans le mauvais ; il peut même s’empêtrer dans des machinations pas tout à fait recommandables ; il peut faire toutes les culbutes qu’il veut : il est indépendant.

Ces relations, peut-on les regarder comme normales ? Pas du tout, camarades. Tenant compte de ce fait, notre Constitution a promulgué une loi conférant aux électeurs le droit de rappeler avant terme ceux de leurs députés qui commencent à biaiser, à dévier de la bonne voie, à oublier leur dépendance vis-à-vis du peuple, vis-à-vis des électeurs.

Loi remarquable que celle-là, camarades. Le député doit savoir qu’il est le serviteur du peuple, son délégué envoyé au Soviet suprême, et il doit s’en tenir à la ligne qui lui a été tracée dans son mandat par le peuple. Si le député a dévié de son chemin, ses mandants ont le droit de demander de nouvelles élections et de blackbouler le député fourvoyé. (Rires, applaudissements.) Loi remarquable que celle-là. Mon conseil, conseil de candidat-député à ses électeurs, est qu’ils n’oublient pas ce droit, le droit qu’ils ont de rappeler avant terme les députés, de surveiller leurs députés, de les contrôler et, s’ils s’avisent de dévier de la bonne route, de les secouer de leurs épaules, d’exiger de nouvelles élections. Le gouvernement a le devoir de fixer de nouvelles élections. Mon conseil est de ne pas oublier cette loi et de s’en servir à l’occasion. »

(Joseph Staline, Discours prononcé devant les électeurs de la circonscription Staline de Moscou le 11 décembre 1937)

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Premier tour de l’élection présidentielle, notre communiqué

23 AVRIL 2017 PREMIER TOUR ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCE COMMUNIQUE PCF LA REOLE MONSEGUR

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8 Mai prochain – l’honorable déclaration de l’ARAC, en hommage aux soldats soviétiques

Déclaration 8 mai 2017 ARAC

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Corée du Nord, Russie :Robert Charvin ridiculise la propagande occidentale et capitaliste

« Comment peut-on être Coréen du Nord… ou Russe ? L’escamotage de la géopolitique », par Robert Charvin from Les Films de l’An 2 on Vimeo.

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Contre l’Américanisation de la France, hélas, déjà si engagée

En 1945, le pays a cru avoir été libéré PAR et UNIQUEMENT PAR « les Alliés », traduisons, par les Anglo-saxons (Anglais, Ecossais, Irlandais, Gallois, Américains, Canadiens). Le fait qu’ils aient pu libérer le pays PARCE QUE LA PLUS GRANDE PART DES FORCES NAZIES SE TROUVAIT A L EST, pour faire face à l’Armée Rouge, a été peu perçu, voire oublié, voire « caché » (n’est-ce pas les manuels scolaires ? n’est-ce pas les éditocrates ? …). Sans la présence massive de forces nazies à l’est, celles-ci auraient été beaucoup plus importantes le long du « Mur de l’Atlantique », et le débarquement allié aurait pu échouer. Avec la « Libération », le plan « Marshall », beaucoup ont cru que les Etats-Unis nous ont « aidés » – en somme, par bienveillance, philanthropie. Beaucoup ont ignoré quels étaient tous les calculs des Etats-Unis, immédiatement ou non, localement ou non, dans ce « plan », et dans les échanges économiques d’après-guerre. Mais le placement sous tutelle de la France a été immédiat, et profond. Ils furent nombreux à y souscrire, à la soutenir – à la SFIO, largement financée par les USA, à droite et à l’extrême-droite. Le gaullisme a fait illusion – pendant quelques années. Mais avec le départ, puis la mort, de De Gaulle, les serviteurs français des intérêts capitalistes américains ont retrouvé TOUS les pouvoirs, avec Pompidou, Giscard, Mitterrand, … Ils ont accepté de faire vivre notre pays selon les critères, les pratiques, les tendances, américaines. Les « produits » américains ont été valorisés, soutenus. Une industrie informatique française a été empêchée. Les films et téléfilms américains sont devenus omniprésents. Avec l’actuel gouvernement, de nouvelles étapes ont été franchies, avec la Loi Macron, laquelle introduit des principes de droit anglo-saxon, avec l’extension des pouvoirs policiers, avec l’accroissement des inégalités, avec le soutien à la scandaleuse et criminelle « politique étrangère » américaine, en Europe de l’est ou en Syrie.

L’hyper-violence américaine devient petit à petit la loi en France. Le FN est, de ce point de vue, l’arnaque absolue : la prétention du « patriotisme » cache l’adhésion des dirigeants du FN à tout ce qui caractérise la déshumanisation américaine, de leur Président à leurs armes, en passant par leurs règles économiques et sociales, si favorables aux puissants, si défavorables aux pauvres, qu’ils soient immigrés ou pas.

Celles et ceux qui ne veulent pas que notre pays devienne l’un des 50ème Etats des Etats-Unis doivent avoir et conscience de ces faits et s’organiser en tant que tel.

A l’exception des Communistes, ils sont tous, extrême-droite, droite, PS, d’accord sur cette mutation. Nous sommes les seuls opposants conscients et déterminés, face à cette lame de fond.

 

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Samedi 4 Mars 2017, Mairie de la Réole, 17 heures, Une rencontre avec Jean-Paul Petit, candidat PCF sur la 12ème circonscription

Pour quel projet ?

Quel bilan du quinquennat ?

Quelle éthique ?

Quelle majorité ?

Une fois de plus, une fois de trop, les dirigeants du Parti Socialiste auront trahi et leurs engagements et leurs supposées «valeurs». Le quinquennat du locataire de l’Elysée se termine dans le cauchemar, le déshonneur. Comme sous le précédent quinquennat, toute une partie du programme de l’extrême-droite est déjà appliquée par cette majorité. Les dirigeants du PS sont pour l’essentiel des soutiens officiels ou officieux du Médéfisé Macron. Une primaire a choisi un candidat rosi, qui dit tout et son contraire – bilan critique du quinquennat mais soutien au Président et à sa majorité… L’UMP et le FN ont les mêmes «idées» et pratiques – ah, cet assistanat parlementaire… Et pendant ce temps, l’américanisation de la France et de l’Europe se poursuit. L’OTAN/UE place ses pions en Europe de l’est, contre la Russie. De nouveaux attentats en France, une guerre, ne seraient pas pour déplaire à ceux qui voudraient s’en servir pour aggraver l’attaque contre les droits fondamentaux. L’heure est très grave. La mobilisation des travailleurs et des citoyens doit permettre de stopper des scénarios fascistes. Les leçons de 1917 doivent nous servir. C’est pourquoi nous vous invitons

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Pour nous joindre : https://lareolemonsegurdupcf33.wordpress.com/pcflarmon@gmail.comhttp://www.pcf.frhttp://gironde.pcf.fr – Facebook : Section La Réole Monségur

Pour adhérer : Nom : Prénom :

Adresse :

Code Postal : Ville : Numéro tel :

PCF Gironde, pour la section La Réole/Monségur, 15 rue Furtado, 33800 Bordeaux – Ne pas jeter sur la voie publique

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URSS, 20 ans après, 20 ans avant, une conférence avec Marianne Dunlop et Danielle Bleitrach

« URSS, vingt ans après. Croquis de voyage et retour de l’Ukraine en guerre », par Danielle BLEITRACH et Marianne DUNLOP from Les Films de l’An 2 on Vimeo.

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Trump et les Trumpistes : les hommes et les femmes du Capital américain et mondial

L’illusion d’une « indépendance » des colonies anglaises, à partir de 1776, continue de remarquablement dissimuler « l’évidence » : les USA ne sont qu’une nouvelle Angleterre. Les « immigrants/pilgrims » qui pensaient fuir définitivement l’Angleterre des maîtres et esclaves ont échoué. Les maîtres ont suivi leurs esclaves, corps et âme, comme des vampires. Eux qui voulaient fonder des communauté de liberté ET d’égalité se sont vus imposer, parfois avec leurs propres complicités, le copiage des règles sociales et économiques de l’Angleterre. Et après une pseudo-indépendance, les chiens furent lâchés vers « la Frontière », l’Ouest, et ont perpétré le dernier génocide européen sur le continent des trois Amériques, après celui perpétré par les colons espagnols et portugais contre les « Indiens », des Amériques du Sud et centrale. C’est sur ces bases de l’exploitation, des bases anglo-saxonnes, que s’est édifié cet Etat fédéral, le plus dangereux du monde, de toute l’Histoire. Et à peine investi comme 45 président des Etats-Unis, M. Trump ira saluer sa maîtresse, Mme Teresa May, et derrière elle, la Reine d’Angleterre. C’est pour l’incarnation de leur malheur que tant de citoyens américains ont voté, avec enthousiasme – ou sans. Il est vrai que le système politique américain est si bien ficelé qu’ils n’avaient pas le choix dans le choix : s’ils avaient élu Mme Clinton, ils auraient eu une version féminisée du même pouvoir politico-financier. Nous vivons néanmoins un progrès – sur le plan communiste : pour la première fois depuis longtemps, le vrai visage historique des Etats-Unis est enfin visible et connu de tous, et il est déjà détesté de tant. On peut compter sur Donald Trump, son narcissisme, sa suffisance, sa mégalomanie, et sur ses amis, pour alimenter encore cette haine anti US et la faire grandir. Hélas : entre la plupart de ses prédécesseurs, fauteurs de guerre ou profiteurs/fauteurs de guerre, et lui, les moyens militaires des USA ont grandi et sont devenus beaucoup plus dangereux.

Nous en appelons au dialogue, aux échanges, à l’entraide, entre tous les Communistes du monde, et tous les travailleurs, les citoyens, conscients de. L’Internationale n’a jamais été aussi et autant possible ET nécessaire. Il appartient aussi aux dirigeants communistes d’être à la hauteur. Il ne leur est pas demandé d’être spectateurs et commentateurs des vies sociales et politiques nationales, mais d’en devenir des acteurs. Ils doivent, réellement, s’engager, prendre des risques, innover, dans les termes et les formes des organisations et des luttes.

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2017 : la section PCF soutient une liste communiste et s’opposera localement aux candidats socialistes, en raison de leurs trahisons multiples

Un quinquennat se termine. Nous savions que François Hollande était l’un de ces « socialistes de droite », qui ont pris le contrôle du PS, depuis plusieurs décennies, il faut bien le reconnaître, sous la haute protection du machiavélique François Mitterrand. Nous ne pouvions imaginer l’ampleur et la gravité des trahisons, des décisions et des actes contre les travailleurs et les citoyens. Ce fut une descente aux enfers, du Capitalisme, dans lequel le MEDEF est roi. Localement, comme nationalement, les socialistes n’ont pas tenu leurs « engagements ». Nous en parlerons prochainement, clairement. C’est pourquoi notre section porte son soutien à notre camarade Jean-Paul Petit, pour les élections législatives.

https://www.facebook.com/sectionpcflareolemonsegur/?ref=nf

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Assa Traoré adresse ses voeux – la parole aux Prolétaires !

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