Il suffit qu’un leader d’extrême-droite évoque la « Stasi » pour que la fausse gauche prétende nous dire ce que fut la Stasi…

A ce petit jeu, les auteurs de Rue89 sont les champions. Les cris d’orfraie de cette « bienpensance » prétendument de gauche rejoignent dans les mêmes manipulations historiques ces tribuns d’extrême-droite. Il faut dire qu’elles se trouvent dans les manuels scolaires. Nazisme et Communisme, répètent-ils, furent des Totalitarismes, identiques sur le fond. Et pour les auteurs de Rue89, la « Stasi », ce fut une politique politique terroriste. Il faut dire que avec la disparition de l’Allemagne de l’Est, il n’y a plus d’accusés pour se défendre. Quand on nous explique que les Nazis furent des « victimes des alliés » qui « subirent », la justice injuste des vainqueurs, les victimes de l’effondrement des régimes communistes de l’Est n’ont pas le droit à la parole. Parce qu’il faut tout de même ouvrir les yeux sur ce qui s’est passé historiquement en 20 ans : dans des nations qui furent dirigées par des hommes et des femmes de grande culture, qui travaillaient sur des projets politiques sociaux ambitieux, fondés sur l’égalité, le capitalisme germano-américain s’est implanté et a installé, outre leurs écoutes de NSA et autres services secrets réputées elles, « normales », leur régime social inégalitaire, avec une minorité d’ultra-riches, une classe moyenne dans une situation difficile, et a jeté à la rue des centaines de milliers d’Européens de l’Est. C’est le « progrès capitaliste », américain, européen. Mais de cela, les auteurs de Rue89 n’en ont cure. Ce sont des victimes, des « dommages collatéraux » d’un capitalisme réputé par eux indépassable et nécessaire – et tous ceux qui ont combattu ce système comme ceux qui le combattent aujourd’hui sont victimes de leur mépris et de leurs insultes. Alors, quand un leader d’extrême-droite se prétend victime « de la Stasi », ils prétendent définir celle-ci. Un exemple : la « dissolution ». Il s’agirait, par la Stasi, d’une procédure qui viserait à déstabiliser profondément un citoyen réputé dangereux ou traître. Car dans notre pays merveilleux, bien entendu, il n’y a pas de telle procédure. En effet. Nos services secrets ne pratiquent pas la contestation-dissolution. « L’économie » est là pour le faire. Combien de citoyennes et de citoyens, français, « dissous », c’est-à-dire : jetés à la rue, poussés au suicide, rendus malades par burn-out, écrasés par les directions, les employeurs, maintenus dans la grande pauvreté ? Rue89 publie beaucoup d’articles sur cela : ils en vivent, et ils en tirent des larmes de crocodile. Mais au fond, eux, ils ne contestent pas ce système. En Allemagne de l’Est, des hommes, des femmes, se battaient contre les tendances égoïstes qui conduisent au système criminel et mafieux que nous subissons ici depuis des lustres. Ils l’ont fait sans doute en se trompant, mais ils ne se sont pas trompés sur tout et sur tous. Il suffit de penser à ce qu’aura été l’Histoire de la famille Merkel, et de cette jeune fille, hypocrite et menteuse, qui est devenue la plus servile de ces maîtres teutoniques, les héritiers des hobereaux prussiens.

Et si dans cet article de Rue89, on remplaçait le mot de Stasi par NSA/CIA ?

La NSA/CIA écoute beaucoup

La NSA/CIA lit aussi beaucoup.

La NSA/CIA suit beaucoup.

La NSA/CIA emprisonne beaucoup   :

La NSA/CIA truque beaucoup .

La NSA/CIA terrorise. 

La NSA/CIA, enfin, liquide.

 

Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire